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2 réponses
labricole47
11 nov. 2017 à 19:19
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11 nov. 2017 à 19:19
bonsoir
il y va de l'avis de chacun ;perso ; un enfant n'a pas besoin d'une arme factice pour "jouer à la guerre" ;un bout de bois devient une épée ou un pistolet celons le jeu et l'imagination du moment
il y va de l'avis de chacun ;perso ; un enfant n'a pas besoin d'une arme factice pour "jouer à la guerre" ;un bout de bois devient une épée ou un pistolet celons le jeu et l'imagination du moment
Bonjour, c'est un sujet vraiment complexe, encore plus sensible depuis la série d'attentats perpétrés en France et dans le monde.
Je vous conseille l'article «Bannir ou accepter les jouets guerriers : quelle influence sur les enfants ?» dans lequel Frédéric Kochman, qui est pédopsychiatre répond la chose suivante :
«C’est à voir au cas par cas, mais d’une manière générale, il faut dédramatiser les choses. Tous les garçons du monde ont joué dans leur enfance aux cow-boys avec des pistolets, et cela n’a jamais été nocif. Le fait qu’un enfant accède à un jeu symbolique et découvre le fait de faire des clans et l’agressivité – qu’il apprend à gérer par l’intermédiaire du jeu – est quelque chose de tout à fait normal et sain paradoxalement. Qu’il réclame un pistolet ne fait pas de lui un assassin, mais au contraire, il joue à des jeux normaux en rapport avec sa classe d’âge. Et même s’il incarne le méchant, c’est une façon pour lui d’extérioriser, de développer des capacités d’empathie et la compassion en se mettant à la place de l’autre. Ce qui est un point essentiel dans le développement de sa personnalité.
L’enfant fait vraiment la différence entre le jeu et la réalité. Il faut lui faire confiance ainsi qu’en ses capacités mentales. Ce qui n’est pas toujours le cas des jeunes qui jouent à des jeux vidéo dont l’image à l’écran est d’un tel réalisme qu’il a l’impression d’être « en vrai ». Ce type de jeu joue sur des circuits cérébraux tout à fait différents.»
(source : https://www.idkids.fr/enfant/education-et-vivre-ensemble/eduquer-son-enfant/bannir-ou-accepter-les-jouets-guerriers-quelle-influence-sur-les-enfants ).
Pour vous forger une opinion je vous conseille aussi de lire le très intéressant article «Mon enfant joue à la guerre, est-ce que je dois m'inquiéter?» où Céline Brintz, psychologue, dit la chose suivante :
Jouer avec de fausses armes "fait partie du développement de l'enfant, c'est un exutoire, en tout cas entre 3 et 9 ans environ." Pour cette professionnelle, un enfant qui a des problèmes de violence ne le traduira que rarement sous forme de jeu: "Les enfants que je vois en consultation et qui ont des soucis d'agressivité le font ressentir directement sur leurs camarades. Jouer avec des jeux d'armes n'est pas synonyme de violence et inversement."
(source : https://www.lexpress.fr/styles/enfant/mon-enfant-joue-a-la-guerre-est-ce-que-je-dois-m-inquieter_1761784.html ).
Néanmoins, comme l'évoque labricole47 dans son post, il y a des alternatives possibles :
«un morceau de bois, un rouleau de papier essuie-tout ou de la pâte à sel permettent à un enfant de satisfaire ses envies tout en créant une distance avec le réel». On peut aussi orienter son choix vers une arme moins contemporaine. En effet «une épée fait davantage référence à un conte ou à une légende». Enfin«pourquoi ne pas lui proposer un sport qui défoule ? Un art martial, en particulier, canalisera son énergie tout en lui apprenant le combat dans les règles de l'art et le respect de l'adversaire. Bien sûr, le côté "spontané et imaginaire" du jeu disparaît, mais ce choix peut être un bon complément pour un enfant en demande de contact et d'affrontement» comme le dit Céline Brintz.
Je vous conseille l'article «Bannir ou accepter les jouets guerriers : quelle influence sur les enfants ?» dans lequel Frédéric Kochman, qui est pédopsychiatre répond la chose suivante :
«C’est à voir au cas par cas, mais d’une manière générale, il faut dédramatiser les choses. Tous les garçons du monde ont joué dans leur enfance aux cow-boys avec des pistolets, et cela n’a jamais été nocif. Le fait qu’un enfant accède à un jeu symbolique et découvre le fait de faire des clans et l’agressivité – qu’il apprend à gérer par l’intermédiaire du jeu – est quelque chose de tout à fait normal et sain paradoxalement. Qu’il réclame un pistolet ne fait pas de lui un assassin, mais au contraire, il joue à des jeux normaux en rapport avec sa classe d’âge. Et même s’il incarne le méchant, c’est une façon pour lui d’extérioriser, de développer des capacités d’empathie et la compassion en se mettant à la place de l’autre. Ce qui est un point essentiel dans le développement de sa personnalité.
L’enfant fait vraiment la différence entre le jeu et la réalité. Il faut lui faire confiance ainsi qu’en ses capacités mentales. Ce qui n’est pas toujours le cas des jeunes qui jouent à des jeux vidéo dont l’image à l’écran est d’un tel réalisme qu’il a l’impression d’être « en vrai ». Ce type de jeu joue sur des circuits cérébraux tout à fait différents.»
(source : https://www.idkids.fr/enfant/education-et-vivre-ensemble/eduquer-son-enfant/bannir-ou-accepter-les-jouets-guerriers-quelle-influence-sur-les-enfants ).
Pour vous forger une opinion je vous conseille aussi de lire le très intéressant article «Mon enfant joue à la guerre, est-ce que je dois m'inquiéter?» où Céline Brintz, psychologue, dit la chose suivante :
Jouer avec de fausses armes "fait partie du développement de l'enfant, c'est un exutoire, en tout cas entre 3 et 9 ans environ." Pour cette professionnelle, un enfant qui a des problèmes de violence ne le traduira que rarement sous forme de jeu: "Les enfants que je vois en consultation et qui ont des soucis d'agressivité le font ressentir directement sur leurs camarades. Jouer avec des jeux d'armes n'est pas synonyme de violence et inversement."
(source : https://www.lexpress.fr/styles/enfant/mon-enfant-joue-a-la-guerre-est-ce-que-je-dois-m-inquieter_1761784.html ).
Néanmoins, comme l'évoque labricole47 dans son post, il y a des alternatives possibles :
«un morceau de bois, un rouleau de papier essuie-tout ou de la pâte à sel permettent à un enfant de satisfaire ses envies tout en créant une distance avec le réel». On peut aussi orienter son choix vers une arme moins contemporaine. En effet «une épée fait davantage référence à un conte ou à une légende». Enfin«pourquoi ne pas lui proposer un sport qui défoule ? Un art martial, en particulier, canalisera son énergie tout en lui apprenant le combat dans les règles de l'art et le respect de l'adversaire. Bien sûr, le côté "spontané et imaginaire" du jeu disparaît, mais ce choix peut être un bon complément pour un enfant en demande de contact et d'affrontement» comme le dit Céline Brintz.